mercredi 30 septembre 2015

Je ne vous ai par raconté: "mais comment avez-vous fait"?

Juliette 11 mois


Parce que c'est la première question que Belle-Maman nous a posé quand on lui a appris qu'elle allait devenir Mamie du Sud pour un petit enfant supplémentaire, parce que c'est la question que tout le monde nous pose en général (et vous? et la réponse que j'aimerais un jour oser), mais aussi parce que j'ai envie d'en parler et de peut-être aider, parce qu'aujourd'hui c'est encore un tabou et qu'il faut que ça change... Je vais vous raconter... la PMA! 

Si ce parcours est un choix, et une chance pour nous, il n'en reste pas moins lourd et chaotique, complexifié par notre situation familiale non reconnue en France (encore une fois, pas d'opinions politiques ici)

Tout commence en 2010, nous prenons la décision de faire un bébé, mais nous ne savons pas du tout comment nous y prendre... Nous avions entendu parlé de couples de femmes qui partaient à l'aventure (à l'étranger en fait... et même pas loin! C'est dingue ce que l'imaginaire peut être fort sur des questions comme celles-la) et qui arrivaient à faire des enfants. Nous avions des certitudes, on ne voulait pas de tierce personne dans notre histoire, ni dans celle de nos enfants, et on savait que la médecine pouvait nous aider. 

Ca parait déjà être le siècle dernier, parce qu'aujourd'hui, la loi nous a permis de nous marier et d'adopter Juliette pour Maman A. 

Ce sont alors posées des questions lourdes de conséquences, donneur anonyme ou donneur connu, la Belgique ou l'Espagne, qui portera le premier enfant et qui pour les suivants, quel nom pour nos enfants, quel statut pour Maman A. Bref, vous l'aurez compris, c'est pas simple. 

Rapidement je tombe sur des forums qui traitent du sujet, voir sur des sites internet de centres de PMA, le plus souvent Espagnols, vantant les mérites de leurs médecins et matériel médical et génétique. Beaucoup de blabla mais aucun tarif! (oui c'est tout de même le nerf de la guerre... hélas!) Mais tenez-vous bien, vous pouvez faire une devis en ligne! (tu le crois toi? j'avais l'impression d'acheter une voiture et de commander mes options!) Pour en avoir le coeur net je vais au bout de la procédure, qui me propose, moyennant une forte somme d'argent, un rendez-vous le mois suivant! Ouh la la, bien trop rapide pour moi, et surtout, trop, beaucoup trop commercial! Je ne m'attendais pas a concevoir un enfant de façon romantique, à la lueur d'une bougie, mais plutôt à la lueur des néons de l'obstétricien, mais tout de même, je n'ai pas du tout adhéré. 

Nous avions besoin  de temps pour murir notre décision et faire les meilleurs choix pour l'avenir...

En fouinant un peu plus, je m'attarde sur le cas de la Belgique. 
La, pas de devis, pas de rendez-vous en ligne, mais des délais d'attente qui, selon la légende urbaine, sont effrayants, et surtout des entretiens psy avec des professionnels qui donnent ou non leur accord à votre projet... Nouvelle révolte dans mon esprit réac: depuis quand a-t-on besoin de l'avis d'un psy pour faire un enfant? Vu les faits divers, a priori il y en a qui s'en passe bien! (oui je suis un peu rude ici...).

Rapport aux délais, je contacte un centre à Bruxelles, l'UZ Bruxelles, qui me dit d'écrire une lettre de motivation (et mon CV aussi?) et de leur faire parvenir... Qu'ils me recontacteront pour me fixer un premier rendez-vous, mais que le délai d'attente est de 6 mois. Qu'a cela ne tienne, on n'est pas pressé! Je prends ma plus belle plume et tente de convaincre, par écrit, de notre bonne foi et de notre aptitude à élever un enfant (doit-on aussi fournir notre relevé d'imposition?). Blague appart, je vous mets au défi d'écrire une lettre de motivation sans savoir ce qu'attendent les personnes qui la liront, d'autant plus que c'est tout de même le projet de notre vie... Nous sommes en Janvier 2011. 

Tout est lancé, mais tout est en attente... et durant tout notre parcours, il y aura l'attente puis la précipitation et encore l'attente... 6 mois plus tard, pas de nouvelles de L'UZ, je les rappelle... Ils ont bien reçu ma prose, mais ne peuvent pas me fixer de rendez-vous car le delai d'attente s'est allongé, des centres de PMA ont fermé en Belgique à cause d'une nouvelle législation imposant des tests plus poussés sur les donneurs Belges et donc, invalidant tous les dons déjà fait... Seuls les centres se fournissant dans des banques étrangères sont encore ouverts, et les délais s'allongent considérablement... La poisse! 

Je trouve que nous avons été assez patientes (et ceux qui me connaissent savent que la patience n'est pas ma qualité première...) je tente de contacter un autre centre. Nous allons atterrir à Charleroi grâce au géant du lowcost, alors autant regarder s'il n'existe pas une clinique sur place. Je pense que ce jour la, j'ai pris la plus belle et la plus grande décision de ma vie, et sans le savoir... Bingo, l'hôpital public de la ville renferme le Graal, un centre de PMA flambant neuf... et qui dit public, dit tarifs conventionnés! 

Source: http://www.architecture-hospitaliere.be

J'appelle et... je vous le donne en mille... on me répond, mieux, on me fixe un premier rendez-vous avec l'obstétricien que j'ai choisi au pif (en vrai, c'est parce qu'il porte le prénom de mon papa) dans 2 mois! Je me paie même le luxe de repousser un peu la date qu'ils me proposent!! Et, cherry on the cake: je leur signale que mon passé gynéco est complexe et que j'aimerai un avis... ils me passent en direct l'obstétricien... qui est en train d'accoucher une patiente, je le laisse tranquille. 
Nous avons trouvé notre centre, et avons alors compris que leur accessibilité été un point clé de notre choix. Je vous laisse imaginer dans quel état j'appelle Maman A en lui demandant de déplacer tous ses rendez-vous de l'année entière au cas ou ils voudraient nous garder un trimestre, sait-on jamais. Le voisin du dessous doit encore se souvenir des bons que je faisais a ce moment la! Joie!

2 mois plus tard, nous sommes en Septembre 2011, nous sommes accueillies, sans distinction de sexualité par l'ensemble du personnel médical, que ce soit à l'accueil ou par le gynéco. Le parcours est le même pour un couple hétéro ou pour un couple gay, ils sont compatissant et attentifs, et surtout, surtout, ravis de nous venir en aide. La dame de l'accueil nous placera meme que "c'est vraiment dommage qu'on soit obligé de venir jusque la pour pouvoir avoir un enfant" et l'obstétricien, qu'il "ne comprend vraiment rien à la politique de la France" ;) 

Premier rendez-vous gynéco, l'obstétricien est adorable, mon passé ne l'affole pas (il faut tout de même savoir qu'à ce moment là, je suis sensée être stérile ;) ) il nous envoie voir le psy (grrrrrrrrr! mais pourquoi?), adorable elle aussi et nous constatons qu'elle cherche surtout a nous faire nous interroger sur les questions qui se poseront par la suite, à l'école, ou dans la vie courante, surtout dans le contexte français ou, à l'époque, seule la mère biologique est reconnue pour l'enfant.

Les deuxièmes rendez-vous sont pris, le même jour pour ne pas nous faire revenir 2 fois et nous faire faire plus de frais (on vous dit qu'ils sont tops les Belges!) Nous y retournons le week-end du 1er Novembre. D'ici la, une jolie série d'examens aux noms barbares, tous plus sympas les uns que les autres, sont à faire et à ramener... Hysterosalpingographie, échographie, prise de sang à J+3, on commence à compter!

En partant, nous passons payer nos consultations, la dame de la paie me dit, "Attendez, je vous fait la facture pour que vous vous fassiez rembourser. "Ah non madame, ça ne sera pas nécessaire, ça ne marche pas comme ça en France" "Mais si, vous avez le droit de vous faire soigner à l'étranger" Soigner, c'est le mot ;) Elle n'en revenait pas!

Bien sur, nous en profitons pour visiter Charleroi et Bruxelles, parce que pour nous, c'est aussi l'occasion de nous faire quelques petits week-end bien sympathiques!

Source: http://jburg1.magix.net


En rentant, une jolie lettre m'attend. Tiens? des nouvelles de l'UZ (je les avais déjà oublié ceux-la) qui me fixe, par courrier, un rendez-vous le 25 octobre à 14h30. Bougez pas, j'annule tout! Non mais LOL, par téléphone et en concertation ce serait mieux quand même. 

Je bosse alors en tant que cadre dans la grande distribution et il est bien sur impossible que je parle de quoique ce soit à mon chef... Je planifie ma présence en fonction mais j'appréhende déjà la première tentative. L'obstétricien nous a donner une jolie feuille avec de J- et des J+ pour savoir quoi faire et quand, mais cela dépend de mon cycle... Debut de Cycle J1, appeler le centre de PMA pour s'inscrire, J+3 échographie pour voir si le kyste repéré la derniers fois (ils ne me lâcheront jamais ceux la!) est parti. Si oui, J10 écho de contrôle + PDS pour savoir si les follicules maturent bien, on envoie, par fax (bon ok les belges ne sont pas encore à la page question internet), les résultats avant 12h, on rappelle à 14h pour savoir si on poursuit, J12, deuxième Echo, même topo, et on rappelle à 14h pour savoir quand on déclenche l'ovulation et surtout quand on vient. Wouarf! La course après l'attente et puis encore l'attente après la course. La plus longue attente de ma vie, les 14 jours qui durent 2 ans, avant de faire la prise de sang qui va te dire si oui ou non tout cela en valait la peine.

Maman A, grande prêtresse du tableur Excel, nous sort un tableau à trois entrées, mettant en rapport les jours de mon cycles et les compagnies aériennes et ferroviaires qui peuvent nous mener, en temps et en heure, à Charleroi... et nous ramener le plus vite possible, histoire que tout cela passe inaperçu au boulot. Il faut que je remette la main dessus, ça vaut le coup d'oeil!

Les deuxièmes rendez-vous se passent bien, et la, on peut commencer sur le prochain cycle, si ce foutu kyste détecté à l'écho n'est pas un retour de flamme de mon amie l'endométriose. Yes! enfin sauf pour le kyste... 

Et donc comme mon corps a décidé de me faire quelques blagues (rapport au nombre d'enfants qu'il peut produire en 1 coup notamment), le premier jour de mon cycle tombe le vendredi 11 novembre... férié chez nous et chez eux, donc impossible de m'inscrire, le j+3 pour l'écho tombe le dimanche, j'ai appelé TOUS les cabinets et hôpitaux susceptibles de me faire une écho, et bien sur le dimanche... impossible! Le drame, je ne le sens pas, j'y vois des signes (la rationalité me quitte). Je pleure un coup et me dit qu'il faudra attendre le prochain cycle, en plein dans la période des fêtes, donc finalement devoir attendre beaucoup plus longtemps. 

J'appelle tout de même le lundi, et la, je pense que j'aurai embrassé la nana qui m'a répondu en me disant avec son flegme Belge, pas de soucis madame, faites votre écho aujourd'hui et on fera comme si c'était J+3 (je l'avais heureusement programmée au cas ou...). Plus de Kyste, Yeeehaaa! Je reprends espoir. 
Des fois, lors de ces parcours, on se sent bipolaire, on passe d'une joie extreme au plus profond désespoir d'une minute à l'autre, c'est assez déroutant.

On continue nos comptes de J+ et de J- et arrive J10, première écho de contrôle. Alors madame, vous produisaient bien: 3 follicules et des beaux en plus. Je ne comprends pas de suite ce que cela signifie. J'envoie les résultats et rappelle à 14h. "Nous avons eu le docteur, vous devez être la après-demain à 8h et déclencher l'ovulation ce soir" QUOI? mais il y a encore de J+ et des J- sur la feuille avant de faire tout ça! Ah oui, le truc drôle: nous venions d'acheter notre maison et les ouvriers qui devaient poser la cuisine devaient être là le jour même et le lendemain! Autant vous dire qu'on les a expédier et que cela se ressent sur les finitions... 
On ressort le tableur excel, pas de vol pour Charleroi mais seulement pour Lille le lendemain... Je pose mon après-midi à l'arrache... et doit impérativement être revenue le lendemain à 14h pour bosser et surtout pour animer la réunion de mon équipe qui à lieu le soir. A l'impossible nul n'est tenu... Nous avons pris l'avion le mercredi soir, dormi chez mon ancienne chef à Lille (un ange ;)), pris le train de Lille pour être à Charleroi à 8h, donc à 5h et repris l'avion dans l'autre sens à 12h (sans compter les 2h de retard du géant bleu et jaune, nous aurions réussi notre Challenge). 

L'acte en lui même dure 5 min, notre obstétricien nous a reçu dans une salle d'examen, nous a fait quelques blagues pour nous détendre, et nous a mis de la musique(!), nous a dit que le donneur était un top gun et qu'il ne nous reverrai pas au prochain cycle parce qu'on était dans une situation idéale! Je le venerai déjà, et si je n'avais pas été dans une position assez inconfortable je l'aurai embrassé. 

Et la commence l'interminable attente, 14 jours avant de pouvoir faire une prise de sang... c'est long, très long, on a le temps d'écouler TOUS les forums, de devenir les reines des stats: "oui il a dit 1 chance sur 5 mais quand même on est dans des conditions idéales, et puis il y a trois follicules murs, ça doit augmenter les chances non?, et puis la paillette était super bonne, et puis il a dit qu'on était dans des conditions idéales... oui mais quand même ce n'est qu'1 chance sur 5, et puis si ça se trouve je suis vraiment stérile et puis...! Et le temps aussi d'écouter TOUS ses symptômes (ce qui ne sert a rien puisqu'on n'a pas de points de comparaison... qui fait ça sur ses cycles sans enjeux?)

Nous la faisons le 7 décembre, et le résultat est un taux de 109ui que je ne comprends pas, je suis obligée de demander au biologiste de me dire si c'est positif ou négatif! C'est POSITIF! Je pleure encore! Nous avons une chance folle, moi à qui l'on avait dit que j'étais stérile, je suis enceinte et sur la première tentative! 

Juliette est née le 10 Aout 2012, grâce à cet homme qui, tous les jours, aide des gens comme nous, comme vous, à concevoir leurs enfants. Ces médecins qui ont de l'or dans leurs mains, je leur dis aujourd'hui merci, du plus profond de mon coeur, parce que grâce à eux, j'ai pu avoir la plus belle des petites filles et par la suite, les plus belles des triplées. 

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mercredi 23 septembre 2015

Vacances... Suite et Faim (#part2)







Vous l'attendiez tous, la Saga de votre rentrée!

Non non il n'y a pas de faute d'orthographe dans le titre de l'article...

Le moins que l'on puisse dire lorsque l'on part chez mes beaux-parents, c'est que la nourriture y est en abondance! Ma belle mère, n'a d’égale à sa gentillesse que sa peur que nous ne nous nourrissions pas... ou mal... Je vous laisse imaginer un buffet romain sous l'Empire... à chaque repas!

Du coup, la balance affiche sans vergogne 2kg de plus par semaine passée chez eux! Mais mon beau-père ose encore prétendre que l'huile d'olive c'est bon pour la santé! Il faudra que je lui dise que la balance ne ment pas! 

Bien sur il en va de même pour les enfants... (le nombre de kilo pris est heureusement proportionnel au poids initial). 



Vous l'aurez compris, nous avons passé notre 2eme partie de vacances dans le Languedoc Roussillon, à Port-Vendres. Nous avons fait un trajet ponctué de vomits et autres crises de larmes, que nous avons au final superbement ignoré car seul le train train de la voiture savait les calmer. Nous sommes arrivées, comme prévu, dans le temps imparti (5h + 1h par enfant à bord), remember last post. 

Le maitre mot: Farniente, et cette fois-ci, c'est sur, nous allons lever le pied! Le programme est abordable, plage plage plage, anniversaire 2ème épisode de Juliette et repos!




3 ans c'est pas rien! L'age de la propreté, de l’école, de l'autonomie et du langage... Nous voulions un super 2ème anniversaire pour Juliette, nous avions un peu le sentiment de la délaisser ces derniers temps (tiens donc... le hasard). 2 anniversaires, un dans chaque famille, 2 moments rien qu'à elle, deco et choix du gateau en autonomie (enfin presque). A chaque fois elle a voulu un gâteau à la fraise, fraisier en Normandie, pour changer j'ai fait une charlotte en Languedoc. Et bien sur des cadeaux :P



 
Concernant la partie repos, dans la famille nous avons une "super-nanny", du coup lorsqu'elle nous a demandé ce que nous voulions comme cadeau de naissance, nous n'avons pas hésité une seconde!  Une aprem pour nous! Rendez-vous était pris, nous avons laissé les triplés un samedi à 13h, et la, nous avons redécouvert la véritable notion du temps! Resto, Balnéo Shopping en 4h et le tout sans se presser... On a décompressé à mort! Et heureusement parce que c'est ce soir là que la gastro s'est invité dans nos vacances... au passage elle a décimé la famille de Super-Nanny (encore désolée). Elle nous a permis de confirmer ce que nous pensions deja, les triplées sont des warriors, elles ont été épargnées (mais je soupçonne, tout de même, mes incantations vaudou d'avoir fonctionné).






Nous avons tenu notre programme, plage tous les matins pour Juliette et les cousins, repas savoureux et diététique, tentative de sieste, et soirées d'enfer. Mais petit à petit, on a senti nos croquettes prendre leur rythme, une première nuit sans biberon pour les 3 en même temps, des régurgitations un peu moins systématiques sur le dernier bib, on a commencé à sortir la tête de l'eau... 
















Tant et si bien que, sur notre deuxième semaine de vacances,  nous avons, soyons folles, été au restaurant avec les triplées.












 Nous avons tenté 2 escapades à Collioure en journée, difficile avec les triplées, car hormis la pluie qui s'est invitée les 2 fois (si si il peut pleuvoir dans le sud-est... systématiquement à Collioure d'ailleurs), les rues étroites devenaient intenables des lors que les gens se rendaient compte de la présence de notre tracteur et de ses occupantes... Gros fail, nous nous sommes retrouvées par 3 fois complétement encerclées à ne plus pouvoir bouger, la pluie nous a permis de disperser la foule. Au fait quelqu'un sait que je suis quelque peu agoraphobe?



En final, nous avons beaucoup, beaucoup mangé, nous avons fait un trajet retour idyllique (5h30), nous sentons que les choses s'apaisent, et nous avons essayé de prendre un peu de repos (je vous passe le moment ou je me suis dit que tiens, ce serait bien d'aller chercher un cadeau d'anniversaire chez Imaginarium, en Espagne, de fait, et le moment ou tiens, ce serait chouette de faire à manger à toute la famille le soir, deux fois, en pleine seance de vomits intensifs... merci tata Myriam hein?). Nous sommes rentrées plus tot que prévu pour nous mettre à jour avant la rentrée et nous avons trouvé un rythme qui nous convient plutôt bien! Et depuis, les filles font leurs nuits et ne vomissent plus!



PS:En parlant de bouffer, les moustiques, on en parle? Il paraitrait que le département des PO ait arrêté la démoustication car les produits sont nocifs pour l'environnement (c'est sur que ce que chaque particulier balance comme produit pour se protéger, du coup, c'est bien mieux...), du coup nous avons littéralement servi de repas aux moustiques tigres! Vicieux le bestiau, tu ne l'entends pas, tu ne le vois presque pas, tu ne le sens pas et pourtant il te fait des boufioles de malade, bien urticantes, tellement que même la cortisone n'y peut rien! Je pense que j'ai dépensé l'indemnité de repos maternelle que le RSI daignera peut-etre me verser un jour, en produits répulsifs. Même le cinq sur cinq tropique ne les effrait pas. Et bien sur ils se sont délectés de la chaire tendre de ma progéniture. Juliette n'avait plus 1cm carré de peau sans piqure, c'est sur que dormir avec la lumière n’était pas une idée "lumineuse" dans ces conditions. Au moins ils ont eu le mérite de nous permettre de faire quelques belles photos, et de faire travailler nos méninges pour les détruire. Ma meilleure amie, la raquette électrique, si elle n'est pas efficace sur le nombre, a le mérite d’être jubilatoire! 



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mercredi 16 septembre 2015

Vacances... vous avez dit vacances? #part1




Et bien j'ai bien cru que je n'y arriverais jamais: vous raconter nos vacances, les premières avec les triplées!

#part1, oui, oui... Nous avons eu de loooonnngues vacances (enfin elles s'appellent congès maternité pour moi et congès paternité pour maman A) mais pas des plus reposantes.

Notre première destination est la Normandie, nous pensions encore que nous allions passer l'été fraichement, c'est tout de même la Normandie, nous savions à quoi nous attendre... 1ere erreur! Nous avons basculé dans l'hiver d'un coup d'un seul! Et pourtant nous sommes parties en Aout :)!

Nous avons fait le choix de ne surtout pas voyager les week-end et les vendredis soirs (jusque là, la raison est notre meilleur guide). L'année dernière, nous avons fait l’expérience des bouchons du lundi et du vendredi matin... Donc départ prévu jeudi midi... 

Notre matinée de départ s'est transformée en journée de départ... Notre coffre de toit bien arrimé, nous n'avons pas pris le risque de le démonter (rapport au fait qu'il se monte en 5 min/heure a 1 personne ayant 4 bras d'une envergure d'environ 3 mètres. D'ailleurs 1 mois après le retour, il est toujours sur le tank pour quelques jours/semaines/mois encore j'en ai peur...) 
 
A 7h, après avoir passé la moitié/toute la nuit à faire les bagages, en donnant les bibs, on s'est fixé comme objectif de partir après la prochaine tournée... Bib toutes les 3h, durée moyenne de remplissage des estomacs 1h30, ce qui nous laisse 1h30 pour charger la voiture, finir les sacs de dernières minutes et nous doucher, tout ça avec 3 bébés et Chouquette Première à occuper... Naïves que nous étions!

Coffre fermé et réouvert 10 fois, effondrement du record de Tetris, fermeture et réouverture de la maison autant de fois et nous voilà parties... Il est 16h! Sauf que mon père croit encore que nous sommes parties à midi... Et arriverons a 20h... Mouahahah! Voyons le côté positif de la chose, nous sommes bien parties après un bib!

Du coup nous roulons 2h30 sans arrêt (ce sera la durée maximale du voyage sans arrêt intempestif). Et la, bib time, pile à côté d'un Quick idéalement placé sur notre trajet (ça doit être étudié cette histoire) . En bonnes mamans que nous pensons encore être, on se sépare, l'une va faire se dégourdir les pattes dans les toboggans du Quick à Chouquette première ( finger on the nose ) et l'autre, moi, donne les bibs et fait les changes dans la voiture (sous peine de devoir sortir la poussette pour aller dans le Quick et battre à nouveau un record de Tetris)! Ça ne se voit pas mais je pleure encore :(. Je vous rappelle qu'on est encore dans la recherche de la potion magique idéale et que la mixture que nous avons à ce moment là, retapisse les couches, bodys, pyjamas, et sièges auto à chaque selle! Et bien sur, elles vomissent encore, et se plaignent du ventre.

Bref 3 bibs, 3 changes, le tout dans le peu d'espace qu'il reste dans le tank... (Aie, mon dos souffre encore), nous sommes toutes bonnes à changer de la tête aux pieds! Je renonce à manger et nous repartons... Les chouquettes se plaignent beaucoup du ventre, on s'arrête à nouveau, 3x entre Poitiers et Tours... Et nous ne sommes qu'à la moitié du trajet! C'est à ce moment la que je craque! Les bébés pleurent la grande aussi et moi aussi, de fatigue, de rage et de désespoir!
Chouette plus que 3 heures de route, mais à ce rythme, je regarde déjà ou prendre 1 (enfin non 2) chambre d'hôtel sur la route! Le Mans, c'est bien le Mans?... La raison me quitte à ce moment là, trouver une chambre (enfin 2 toujours), en plein we de chassé-croisé, décharger les enfants, la voiture et tout refaire le lendemain, me paraît être une idée excellente!
Le coup final est: la pause pipi demandée par chouquette première (je vous rappelle qu'on s'est arrêté 10 fois avant, et bien sur, a chaque fois, avons proposé les toilettes) en pleine nuit entre Le Mans et Alençon, autoroute sur laquelle, il faut le savoir il n'y a pas d'aire de repos! (Mais c'est bien les couches! Pourquoi on a eu l'idée de lui apprendre la propreté arghhhh! Surtout quand on voit l'aire sur laquelle on s'est arrêté, digne des plus belles scènes d'épouvante).


Nous sommes finalement arrivées, exténuées, et le mot est faible, à 3h du matin en Normandie. On ouvre la portière et la, le choc thermique! Je suis allée chercher une parka pour décharger! Le temps d'installer tout le monde, Chouquette Première est indécise: "non pas la petite chambre c'est un lit de bébé, la grande!" "Ah non pas la grande ya une étoile d'araignée!", nous sommes au lit à 5h.


Autant vous dire que l'objectif de ce passage en Normandie est repos! La première matinée ne nous déçoit pas sur ce point, mais alors après, nous nous avons clairement oublié la composante "nombreuse" de notre famille!

Nous avons fait, en vrac:
Un petit tour chez Ikea (ceux qui me connaissent subissent mon addiction), passé une journée au zoo (je vous en reparlerai dans un prochain article),
Un aprem à la page de Courseulles-sur-mer







Cueillit de la Rhubarbe et fait de la confiture avec Granny





Un aprem à Utah Beach






Une matinée à Arromanches-les-bains



















































Fait du shopping à Caen et pris un thé chez Dolly's


















Et surtout nous avons fêté les 3 ans de Chouquette Première  

































Bilan de cette première partie de vacances:

Il est évident qu'il faut lever le pied sous peine de surmenage de vacances.
Le trajet retour a été plus calme que l'aller (forcément me direz-vous) mais il faut tout de même compter une heure de trajet en plus par enfant présent dans l'habitacle (il serait malvenu de penser en laisser un en cours de route).
Nous avons eu froid, très froid, (10° l'aprem, même les normands avaient froid! c'est un signe ça non?) et bien sur nous sommes parties avec essentiellement des affaires d'été et sans les capes de pluie de la poussette (quelle idée en allant en Normandie, c'est un peu comme la Bretagne non? ou le pole nord)
La suite au prochain épisode...

Chouquettes couvertes et malgré cela elles avaient froid.


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